A

 

 Action:

Titre de propriété d'une partie du capital social d'une société anonyme. L'action donne droit à une partie des bénéfices appelée dividendes.

(voir : Capital social).

 

Activité économique:

Ensemble des actes que doivent accomplir les hommes pour satisfaire leurs besoins à partir de la production et de l'échange de biens et de services. Les trois fonctions principales économiques sont : la production, la consommation, la distribution des biens et services. (voir : Besoin, Production, Consommation)

 

Administration:

Agent économique assimilé souvent à l'État et dont la fonction économique principale est de rendre des services publics. Mais on distingue généralement deux types d'administration : - l'administration publique (les administrations centrales, les collectivités locales et la Sécurité sociale) dont les fonds publics permettent de fournir des services non marchands à la collectivité, et, d'autre part, - les administrations privées (associations, syndicats, partis politiques) dont le fonctionnement assuré essentiellement par les cotisations, fournissent des services non marchands à leurs membres. (voir : Services collectifs, Production non marchande).

 

Agent économique:

Terme qui désigne les personnes physiques ou morales qui participent à l’activité économique. Il s’agit des Ménages, les Entreprises non financières, les Institutions financières, l’Etat les Administrations publiques et le Reste du monde (l’Etranger). 

Individu ou groupes d'individus qui ont des activités économiques (ils consomment, produisent, échangent, épargnent,…). Parmi les agents économiques on distingue : les ménages, les entreprises, les administrations, les établissements bancaires et financiers et l'extérieur. Chaque agent a une fonction économique principale (Pour les ménages, la fonction principale est de consommer).

(voir : Ménage, Entreprise, Administration, Institution financière, Extérieur ).

 

Aide sociale:

Ensemble des mesures d'assistance assurées par l'État et les collectivités locales qui visent les individus dont les ressources sont insuffisantes. 

 

Amortissement:

Perte de valeur subie au cours d'une période donnée par un bien de production durable du fait de l'usure ou de l'obsolescence.

(voir : Bien de production). 

 

Assistance:

Synonyme d'aide. L'assistance sociale est un service d'aide matérielle et morale menée dans le cadre de l'action sociale.

 

Assurance sociale

Assurance qui prend en charge les principales garanties concernant la santé, l'emploi et la vieillesse en contrepartie du versement de cotisations sociales. (voir : Cotisation sociale).

 

Auto-consommation:

Consommation finale de biens ou de services par l'agent économique qui les a produits. (voir : Consommation finale).

 

Autofinancement:

Financement des dépenses d'investissements par prélèvement sur les ressources propres. Pour une entreprise : bénéfices, amortissements.

(voir : Investissement).

 

 

Approche positive et approche normative :

 

Une analyse positive explique pourquoi les choses et les comportements sont ce qu’ils sont. Elle vise donc à montrer le monde « tel qu’il est ». Par contre une analyse normative cherche à définir ce que doivent être les choses et les comportements, à expliquer « comment doit être » le monde. Seule la démarche positive relève de la science, l’économie normative est trop influencée par des valeurs que l’on cherche à respecter. Cependant, les économistes conçoivent comme un prolongement logique de leur travail le fait de donner des conseils en matière de politique économique par exemple. Mais si les économistes émettent des avis, c’est toujours les hommes politiques qui prennent les décisions en dernier ressort.

 

 


B

Besoin:

Sentiment de manque ou de privation qui porte à désirer un bien ou un service et la satisfaction des besoins constitue le but de l’activité économique

 

 Les besoins revêtent un caractère économique quand ils font appel, pour leur satisfaction, à des ressources matérielles et humaines limitées (rares) et donc coûteuses pour l’individu et la société. Il faut donc les distinguer des besoins non économiques (besoins d’amour, de piété, de justice, etc) qui n’appartiennent pas, à proprement parler, au domaine de l’économie.

Les besoins peuvent être physiologiques (primaires, fondamentaux, nécessaire à la survie de l’homme comme manger, boire, se loger) ou  sociaux (manger dans un restaurant réputé). Dans cette deuxième catégorie on distingue les besoins de civilisation (pour adopter un mode de vie considéré comme normal dans la société) ainsi que  les besoins de luxe (pour se distinguer des individus constituant la société).

Les besoins économiques prennent racine dans la société et évoluent à la fois au rythme du niveau économique général de ladite société et en fonction du niveau de vie de chacun de ses membres. Ce sont donc des besoins sociaux et historiques

 

Besoins collectifs : 

Sont des besoins qui portent sur des biens indivisibles et nécessaires à la conservation et au progrès de la société.

 

 Besoins individuels : 

Sont ceux qui peuvent être solvables au plan individuel.

 

La pyramide de Maslow :

A partir des observations réalisées en 1940 par le psychologue Abraham Maslow sur la motivation, il est arrivé à distinguer cinq catégories de besoins hiérarchisés selon les priorités des individus comme suit :

 

- Besoins physiologiques : ou primaires qui sont les besoins biologiques (nourriture habillement, abri, etc).

- Besoins de sécurité : incluent ceux de protection, stabilité physique, psychique et sociale : l’individu éprouve rapidement la nécessité de se protéger de son environnement (médicaments, assurance, emploi… etc.)

- Besoins d’appartenance et de liens sociaux : pour assurer leur sécurité, les individus éprouvent le besoin de se regrouper, de se sentir entourés d’autres individus aux mêmes affinités (mode vestimentaire, association… etc.).

- Besoins d’estime : incluent ceux de respect de soi, prestige, succès et accomplissement : la notion de groupe fait apparaître le besoin d’être reconnu par les autres, l’individu cherche à se démarquer (restaurant réputé, voiture de prestige… etc.)

- Besoins de réalisation de soi (accomplissement) : ce sont des besoins purement psychiques (théâtre, compétition, voyage… etc.)

 

  Biens économiques : 

C’est un bien produit par du travail humain et dont la rareté lui confère une valeur d’échange (un prix).  On peut classer les biens économiques selon plusieurs critères comme :

-          L’usage (individuel ou collectif). 

-          La matérialité (bien matériel ou immatériel).

-          La durabilité (bien durable ou non durable).

-          La destination (consommation final ou intermédiaire).

-          La substituabilité (substituable, complémentaire ou indépendante).

 

Biens libres : 

 Bien disponible gratuitement et dont la production ne nécessite aucun travail humain. Par exemple l’air que nous respirons.

 

Budget:

État prévisionnel des dépenses et des recettes au cours d' une période donnée généralement l'année, pour une unité économique. L'horizon d'un budget familial peut être d'un mois, celui de l'État est, en principe, d'un an.

 

Budget familial:

État prévisionnel des dépenses et ressources mensuelles, trimestrielles ou annuelles d'un ménage.

 

 

 

Budget de l'État:

Il regroupe l'ensemble des dépenses et des recettes publiques prévisionnelles de l'État sur une année. Les recettes publiques comprennent essentiellement la TVA, les impôts sur le revenu et sur les sociétés. Les dépenses publiques portent essentiellement sur l'Éducation Nationale, la Défense Nationale, la Justice, la Police. (voir : Impôt, Impôt direct, Impôt indirect).

 

Budget social:

Le budget social ou "Effort social de la nation" est le regroupement des ressources et emplois des principaux régimes sociaux. L'origine des ressources sociales est constituée essentiellement par les cotisations assises sur la masse salariale et versées par les employeurs et les salariés. Aux cotisations prédominantes, peuvent s'ajouter des subventions et aides venant de l'État. Les dépenses sociales sous forme de transferts sociaux s'effectuent dans les domaines de la santé, de la vieillesse, du chômage, de la famille, du logement. (voir : Cotisation sociale, Transferts sociaux).

 

Branche:

Ensemble d'unités de production qui ont la même activité de production (on parle d'unités de production homogènes). Dans ce cadre, les unités de productions sont classées en fonction du bien ou service qu'elles produisent.

 


C

 

 Le capital : une notion polysémique

Le « capital » est un terme ambigu qui recouvre des notions différentes selon le point de vue adopté : économique, juridique, comptable…

-    Du point de vue de la production, le capital correspond à l’ensemble des biens destinés à produire d’autres biens et services : le capital est alors un facteur de production. On parle alors de capital technique.

-    Du point de vue de la répartition, le capital désigne un ensemble de ressources dont l’emploi permet d’obtenir un revenu. Dans cette optique beaucoup plus générale, on parle de capital économique. Celui-ci regroupe un ensemble très divers de ressources : machines, matières premières, bâtiments, monnaie, valeurs mobilières… Le capital économique inclut le capital technique, mais ne se réduit pas seulement à ces biens de production.

  Le capital financier désigne les ressources (fonds propres et fonds disponibles à long et moyen terme) qui permettent à l’entreprise de financer son activité.

-    Le capital social d’une entreprise correspond à l’apport en nature ou en numéraire des différents propriétaires.

Comme nous nous intéressons ici aux facteurs de production des entreprises, nous retiendrons donc, par la suite, la notion de capital technique.

     Les formes du capital technique

On distingue deux catégories de capital technique :

-    Le capital fixe désigne les moyens de production durables, qui participent à plusieurs processus de production, sans subir de transformations autres que l’usure ou l’obsolescence. Plus précisément, ils sont utilisés pendant au moins un an et font l’objet d’un amortissement économique. C’est le cas des bâtiments, du matériel de transport, de la plupart des machines…

-    Le capital circulant correspond aux biens qui sont détruits ou transformés pendant le processus de production. Ils ne servent donc qu’une seule fois. Il en est ainsi des matières premières, des produits semi-finis, de l’énergie… Les capitaux circulants sont donc des consommations intermédiaires.

 

     Le capital : stock ou flux ?

Les agents économiques disposent donc, à un moment donné, d’un « stock » de capital, stock qui leur permet de produire des biens et des services.

Quand ils décident d’augmenter, pour diverses raisons, ce stock de capital, c’est-à-dire d’acheter de nouveaux moyens de production, ils investissent. Cet investissement réalisé par l’unité de production est un flux qui va venir accroître son stock de capital déjà disponible (sauf s’il s’agit uniquement de remplacer le capital usé).

  

 

Capital financier:

Valeur monétaire des titres représentatifs de la propriété des capitaux techniques d'une entreprise.

 

 

 

Capital humain:

Pour désigner le stock des capacités humaines économiquement productives. Ce stock s'accroît par des investissements, dépenses d'éducation, de formation professionnelle, de santé. Mais il peut subir parallèlement une dépréciation au cours du temps en raison de l'usure physique et de la perte de savoir-faire.

 

Capital social:

Valeur des apports en nature ou en numéraire mis à la disposition d'une société par les propriétaires ou les associés. Dans le cas des sociétés anonymes, le capital social est divisé en actions.

Le capital social d'une entreprise est égal au montant total des apports de biens et d'argent dont les associés ou actionnaires en transfèrent la jouissance à la société en contrepartie de droits sociaux (parts sociales ou actions en fonction de la forme juridique de l'entreprise).

(voir : Action).

 

Capitalisme:

Système économique caractérisé par la propriété privée des moyens de production, par le rôle du marché (on parle souvent d'économie de marché), où s'exerce une concurrence entre offreurs et demandeurs. (voir : Marché, Concurrence).

 

Capitalisation:

Système d'assurance dans lequel les primes ou cotisations perçues par l'assureur sont mises en réserve, les intérêts produits étant périodiquement capitalisés, la somme ainsi obtenue (capital + intérêts) n'étant disponible qu'à une date convenue par contrat avec l'assureur. Technique utilisée en assurance sur la vie dans laquelle le capital garanti à l'échéance est directement lié aux versements effectués par l'assuré.

 

Capitalisation boursière:

Valeur d'un titre ou d'un ensemble de titres (appelé portefeuille) telle qu'elle résulte de sa cotation à la bourse des valeurs. Valeur d'une société cotée en bourse telle qu'elle résulte du cours de ses actions. (On multiplie le cours à une date donnée par le nombre d'actions qui composent le capital social). (voir : Action, Capital social).

 

Catégories socioprofessionnelles (CSP):

Regroupements d'individus ayant le même statut socioprofessionnel selon des principes de classement élaborés par l'INSEE :" La définition a pour objet de classer l'ensemble de la population en un nombre restreint de catégories présentant chacune une certaine homogénéité sociale". Charges sociales Ensemble des versements effectués par les employeurs pour alimenter la Sécurité sociale et divers organismes.

 

Chômage:

Situation d'une personne active en arrêt involontaire et prolongé de travail, mais qui est effectivement à la recherche d'un emploi et en mesure de travailler.

(voir : Travail, Emploi)

   

Courbe des possibilités de production (CPP) :

 Frontière  entre les combinaisons de biens et services qu’il est possible de produire et celles qu’il est impossible de produire avec une quantité de ressources et une technologie donnée.

 

Coût de renonciation : 

Quantité d’un bien à laquelle il faut renoncer pour obtenir une unité supplémentaire d’un autre bien.

 

Croissance économique : 

 Expansion soutenue des possibilités de production, c’est –à- dire la mise en œuvre de ressources nouvelles ou de techniques nouvelles en vue d’accroître la production

 

Circuit économique :

 représentation du fonctionnement d’une économie sous la forme de flux orientés reliant les agents économiques.

 

Consommateur:

Acteur économique qui utilise un bien ou un service pour satisfaire un besoin final.

(voir : Besoin, Bien, Service).

 

Consommation:

La consommation entraîne la disparition plus ou moins rapide, par destruction, par transformation, par usure des biens et services utilisés en vue de produire (Consommation intermédiaire) ou de satisfaire directement un besoin (Consommation finale). (voir : Bien, Service, Consommation intermédiaire, Consommation finale).

 

Consommation collective:

Consommation par les ménages et les entreprises de services non marchands fournis par l'État, les Collectivités locales et la Sécurité sociale. Ces services publics sont financés par les prélèvements obligatoires. Exemples : l'enseignement, la santé, les crèches, les installations sportives, les espaces verts. 

 

Consommation individuelle:

Achat de biens et services entièrement financés par le consommateur lui-même, sur la base de ses décisions individuelles, en  fonction de ses besoins et de son pouvoir d'achat.

(voir : Pouvoir d’achat). 

 

Consommation intermédiaire :

elle correspond à la destruction des biens et services au cours du processus de production, il s’agit d’une consommation productive.

 

Consommation finale : 

 

elle correspond à la destruction (utilisation) des biens et services par les ménages pour satisfaire les besoins.

 

concentration horizontale:

 réunit des entreprises qui réalisent le ou les mêmes produits. C’est notamment le cas lorsqu’une banque, une société d’assurance ou une entreprise pétrolière  absorbe le capital d’une autre banque ou une autre société d’assurance ou une autre société pétrolière.

 

concentration verticale (ou intégration):

se caractérise par la réunion d’entreprises dont les activités se situent à des stades différents d’une même filière de production. Par exemple, une semoulerie-minoterie  prend le contrôle d’une boulangerie, d’une exploitation céréalière ou d’une entreprise spécialisée dans la distribution de pain.

 

concentration par diversification (ou concentration conglomérale):

 réunit des entreprises dont les activités n’ont rien de commun d’un point de vue technique, dans un souci de diversification afin de réduire les risques. C’est le cas, en Algérie, du groupe CEVITAL qui investit dans branches d’activité aussi diverses que les huiles de table, le sucre, la verrerie et la concession automobile.

 

Compétitivité:

Aptitude pour l'entreprise , un secteur d'activité ou l'ensemble des entreprises d'une économie à faire face à la concurrence. On peut atteindre la compétitivité par les prix, par la qualité, par le service après-vente, la flexibilité.

(voir : Concurrence).

 

Comptabilité nationale:

La Comptabilité nationale ou compte de la Nation, est un système comptable macroéconomique qui donne une représentation quantitative simplifiée des interdépendances des flux liés à l'activité des différents agents économiques. Elle permet d'aider l'État dans ses choix de sa politique économique et sociale. (voir : Flux, Circuit économique, Agent économique).

 

Concurrence:

Confrontation sur un même marché entre les vendeurs ou entre les acheteurs d'un même produit. Le plus couramment on parle de la concurrence entre les vendeurs. Le modèle de concurrence pure et parfaite est un modèle théorique de référence vers lequel il convient de tendre.

Cinq conditions doivent être réunies :

- l'atomicité (multitudes d'offreurs et de vendeurs),

- l'homogénéité du produit (produit identique ou similaire),

- la libre entrée sur le marché (aucun obstacle à l'entrée ou à la sortie du marché),

- la transparence (parfaite information des conditions du marché,

- la mobilité des facteurs de production (capital et travail).

(voir : Marché).

 

Concurrence monopolistique :

 

Situation de concurrence dans laquelle les entreprises différencient tellement leurs produits qu’elles se trouvent en disposition d’un certain monopole pour leurs propres produits.

 

Concurrence atomistique :

 

Elle existe lorsque les marchés sur lesquels un grand nombre d’offreurs font face à un grand nombre de demandeurs. Sur ce genre de marchés, la loi de l’offre et la demande s'applique au sens strict: aucun acteur n’a de pouvoir de marché, il n'existe pas d’influence individuelle, c’est le marché qui fixe le prix de manière exogène. Les agents sont donc tous, sans exception, price-takers (preneurs de prix imposé par le marché).

 

Cotisation sociale:

Versement à caractère obligatoire effectué au profit des organismes de Sécurité sociale ou de l'État au sens large, en contrepartie des droits à prestations sociales.

(voir : Sécurité sociale).

 

Crédit:

Acte par lequel une banque ou un organisme financier effectue un prêt d'une somme d'argent à un agent économique (ménage, entreprise), en échange de la promesse d'un paiement différé et du montant des intérêts. Le crédit est un moyen essentiel de financement de l'économie. Il permet de consommer ou de produire immédiatement, selon qu'il s'agit d'un crédit de consommation ou d'un crédit d'équipement.

(voir : Financement, Intérêt).

 

 

 


D

Demande:

Quantité d'un bien ou d'une service qu'un individu (demande individuelle) ou d'un ensemble d'individus (demande globale d'un bien ou d'un service sur le marché), souhaite acheter, à un certain prix. La confrontation de la demande globale avec l'offre globale d'un bien ou d'un service détermine le prix du marché. La demande solvable est celle qui émane des agents économiques qui disposent des ressources financières suffisantes pour acheter les biens. (voir : Marché, Besoin).

 

Déséquilibre:

Situation d'une économie où persiste un décalage entre l'offre et la demande globale qui peut entraîner des variations importantes du niveau des prix.

(voir : Marché, Prix du marché). 

 

Développement:

Transformations démographiques, sociales, économiques et techniques de long terme qui accompagnent la croissance économique. Ces modifications structurelles d'ordre démographique (baisse de la natalité, allongement de la durée de la vie,…), d'ordre économique (amélioration des infrastructures, industrialisation, hausse du niveau de vie), d'ordre social (progrès dans l'éducation, la santé, les conditions de travail, développement du temps libre …) produisent des effets qui se mesurent à long terme.

(voir : Croissance).

 

Dividende:

Part des bénéfices distribués aux actionnaires d'une société anonyme. Cette part est fonction des bénéfices réalisés mais aussi de la volonté des dirigeants et des actionnaires de réduire les bénéfices non distribués pour accroître la capacité d'autofinancement de l'entreprise. (voir : Action). 

 

 


E

Economie:

Le mot économie provient du grec « oikos » qui signifie maison et « nomos » qui représente les règles. L’économie serait donc, dans un premier temps, l’ensemble des règles de conduite des activités domestiques. Le terme « économie politique » marque donc l’élargissement de son domaine à la cité ou à la nation.

 

L’économie est une façon particulière d’étudier les comportements des hommes. Elle part du constat que les hommes éprouvent des besoins illimités, mais que les ressources dont ils disposent pour les satisfaire n’existent qu’en nombre limité (phénomène de la rareté) : en conséquence, ils doivent faire des choix.

 

J.B Say dans son ouvrage « traité d’économie politique » : a donné la définition suivante : l’économie politique enseigne comment se forment et se consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés.

 

d’Adam Smith considéré comme père fondateur de l’économie politique, qui dix ans plus tard, a publié son ouvrage pionnier « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations ». Le titre de cet ouvrage est en lui-même une définition de l’économie qui a été adoptée par la plupart des auteurs à l’époque

 

Lionel Robbins, dans son ouvrage paru en 1947 intitulé « Essai sur la nature et la signification de la science économique », a défini l’économie comme la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif.

 

 

L’économie recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la monnaie, d’affecter des ressources productives rares à la production à travers le temps, de marchandises et de services variés, et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente ou future, entre les différents individus et collectivités constituant la société. "P.A.SAMUELSON, L'ECONOMIQUE".

 

Emploi:

Au sens le plus courant, avoir un emploi c'est exercer une activité rémunérée. Au sens économique général, l'emploi désigne l'utilisation de la population active par l'économie nationale. Si toute la population en âge de travailler exerce une activité rémunérée, on dit qu'il y a plein emploi. L'équilibre entre offre d'emploi et demande d'emploi est alors parfaite. Le chômage résulte du déséquilibre permanent entre l'offre et la demande d'emploi ; cette dernière étant supérieure à l'offre d'emploi.

(voir : Travail, Chômage).

 

Entreprise :

Unité économique autonome combinant divers facteurs de production produisant pour la vente des biens et des services et distribuant des revenus en contrepartie de l’utilisation des facteurs. Il existe plusieurs formes d’entreprises et divers critères de classification.

Une entreprise est un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens intellectuels, physiques et financiers pour produire, former, distribuer les richesses conformément à des buts définis pour réaliser un profit.

En plus de réaliser un profit, l’entreprise peut poursuivre d’autres objectifs économiques et sociaux (ex : survie, pouvoir de domination, objectifs citoyens,..).

Sur un plan strictement économique, on peut dire que l’entreprise est une unité de production de biens et de services. Mais c’est aussi une unité de répartition de ces mêmes richesses :

 

Pour fabriquer des biens et des services, l’entreprise doit combiner différents facteurs de production ; les richesses créées – encore appelées "valeurs ajoutées" – servent par la suite à rémunérer l’ensemble des agents économiques ayant participé à l’activité de production de l’entreprise.

 

Entreprise individuelle:

Entreprise dirigée par une seule personne, qui en est le propriétaire. Elle travaille pour son propre compte, en toute indépendance, mais en assume aussi tous les risques. L'entreprise individuelle n'a pas d'existence juridique propre, en d'autres termes, le nom et le patrimoine de l'entreprise et de son propriétaire se confondent ( considérée comme un ménage) .

 

Les entreprises publiques:

elles   peuvent être définies comme  des entreprises dans le capital social appartient  à l’Etat dans sa totalité. Aussi, celui-ci concentre l’essentiel de la décision économique concernant ces entreprises : décision de nommer (ou de destituer) les dirigeants, orientations stratégiques, …

 

Les entreprises privées:

se sont celles dont le capital social appartient, à titre privatif, à une ou plusieurs personnes privées. De ce fait, ces entreprises jouissent de l’autonomie de décisions concernant les actions d’investissement, de production, de commercialisation, de financement, etc….   

 

Entreprise sociétaire:

Entreprise formée par un contrat conclu entre plusieurs personnes (associés) qui mettent en commun leurs apports (en espèces, en nature) en vue de partager le bénéfice (ou de contribuer aux pertes). Les formes les plus connues d'entreprises sociétaires (on parle plus couramment de sociétés) sont la société anonyme (SA) et la société à responsabilité limitée (SARL). 

 

 

Epargne :

consiste à renoncer à une consommation immédiate au profit des satisfactions futures liées à des investissements ou à des consommations.

 

État:

(voir : Administration).

 

 

Exportations et importations :

l’ensemble des opérations d’échange de biens et de services de l’économie nationale avec le reste du monde. Dividende :Part de bénéfice répartie entre les différents actionnaires d'une entreprise.

 

Extérieur:

Agent économique appelé tantôt "Reste du monde". En Comptabilité Nationale il désigne les comptes où sont enregistrées toutes les opérations d'échanges économiques entre des entreprises résidentes et des entreprises non résidentes.

(voir : Reste du monde). 

 

 


F

Flux :

c’est un mouvement de biens de service et de monnaie qui s’opèrent au cours d’une période. Les flux économiques apparaissent sous deux formes :

Flux réel : concerne le mouvement des biens et services et le travail.

Flux monétaire : c’est la contrepartie du flux réel (le paiement).

L'analyse des flux peut s'effectuer au moyen du circuit économique. (voir : Circuit économique). 

 

Facteurs de production:

Moyens de production (travail, capital, matières premières) utilisés pour produire. Leur combinaison permet de réaliser la production optimale, celle au moindre coût. (voir : Travail, Capital).

 

Financement:

Méthode nécessaire à toute acquisition d'éléments actifs, dont elle permet le paiement. Divers modes de financement : dans le secteur privé (autofinancement, crédits bancaires, marché financier) et dans le secteur public (emprunts d'État, emprunts obligataires,, impôts).

(voir : Investissement, Crédit, Marché financier).

 

Firme multinationale:

Firme possédant ou contrôlant des entreprises implantées dans plusieurs pays. La société mère à la tête du groupe d'entreprises filiales élabore la stratégie qui s'appuie sur les différences socio-économiques des pays d'implantation. Elle profite ainsi des matières premières et de la main d'œuvre bon marché utilisés sur place dans des pays en voie de développement. Elle vise le marché mondial pour s'accroître et limiter ses risques en déployant ses activités dans différentes régions du globe. 

 

Filiale:

 

Société jouissant d'une personnalité juridique (à la différence de la succursale) mais dirigée ou contrôlée par une société mère

 

Filière:

 

Ensemble d'activités – et/ou des acteurs – représentant la succession d'états allant de la naissance à la transformation éventuelle et la distribution d'un bien ou d'un service dans un secteur économique donné.


G

Groupe industriel:

Un groupe industriel est comme tout groupe d'entreprises, un ensemble important d'entreprises intégrées sous un pôle financier unique, dont la particularité est d'exercer son activité essentiellement dans un secteur industriel.

 

 


H

Individualisme méthodologique et holisme :

 

L’individualisme méthodologique est une méthode d’analyse des faits économiques et sociaux qui part du principe que les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels, alors que le holisme considère les comportements individuels s’inscrivent dans un contexte global prédéterminé (les normes et les règles d’une société, la catégorie sociale d’appartenance etc.). en conséquence, l’étude du contexte global est nécessaire pour comprendre les actes individuels.


I

Individualisme méthodologique et holisme :

 

L’individualisme méthodologique est une méthode d’analyse des faits économiques et sociaux qui part du principe que les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels, alors que le holisme considère les comportements individuels s’inscrivent dans un contexte global prédéterminé (les normes et les règles d’une société, la catégorie sociale d’appartenance etc.). en conséquence, l’étude du contexte global est nécessaire pour comprendre les actes individuels.

 

Investissement :

il correspond à l’utilisation des biens et services de manière durable dans le processus de production. Cette notion d’investissement peut-être élargie aux biens et services conservés sous forme de stock pour être utilisés ultérieurement.

C'est l'opération par laquelle une entreprise achète des moyens de production en vue de son exploitation pour en tirer un revenu. L'investissement représente pour l'entreprise une dépense importante qui nécessite souvent des financements extérieurs. Au sens de la comptabilité, l'investissement oblige les entreprises à pratiquer l'amortissement. Au sens plus courant, l'investissement est synonyme de placement. (investir en achetant des titres à la Bourse). On distingue : l'investissement de capacité qui est réalisé pour augmenter la capacité de production , l'investissement de productivité qui permet d'améliorer la productivité, et l'investissement de remplacement qui remplace les biens usés ou devenus obsolescents.

(voir : Moyens de production, Capital, Amortissement). 

 

Investissement productif:

Acquisition par l'entreprise de biens (matériels, constructions,…) pour produire des biens et services et en tirer des revenus, dont une partie servira à amortir l'achat.

 

Investissement improductif:

Principalement les investissements de l'État et des collectivités publiques (Équipements collectifs, construction de logement,…). 

 

Institution financière:

Agent économique composé par les banques, les établissements financiers, dont la fonction principale est d'effectuer des opérations financières (emprunts, prêts).

(voir : Agent économique).

 

 

Exportations et importations :

 

l’ensemble des opérations d’échange de biens et de services de l’économie nationale avec le reste du monde. Dividende :Part de bénéfice répartie entre les différents actionnaires d'une entreprise.

 

Intérêt :

est la rémunération d'un prêt, sous forme généralement d'un versement périodique de l'emprunteur au prêteur. Pour le prêteur, c'est le prix de sa renonciation temporaire à la liquidité. Pour l'emprunteur, c'est un coût correspondant à une utilisation anticipée. Donc c'est une rémunération du capital prêté, versé par l'emprunteur au prêteur. Il se calcule en pourcentage de la valeur du capital, à partir d'un taux, appelé taux d'intérêt, qui détermine en quelque sorte le coût de l'argent.

(voir : Crédit).

 

Impôt:

 

prélèvement obligatoire sur les ressources des personnes physiques ou morales, servant à couvrir les dépenses de l’Etat ou des collectivités locales. Autrement dit, pour financer les dépenses publiques qui résultent aussi bien de la politique sociale et de solidarité mais aussi de toutes les charges qui découlent des fonctions de l’Etat en tant que régulateur et facilitateur de l’activité économique (prise en charge de tous les coûts qui résultent de l’organisation de l’environnement de l’entreprise). Il s’agit aussi bien des impôts sur la production, les importations, sur la dépense (TVA) que des impôts sur les revenus. Donc c'est un versement obligatoire effectué par les ménages et les entreprises sans contrepartie directe, au profit de l'État et des collectivités locales. L'impôt sert à financer les dépenses publiques.

(voir : Impôt direct, impôt indirect).

 

Impôt direct:

Les impôts directs sont payés directement par le contribuable. Il s'agit essentiellement de l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés, l'impôt sur la fortune.

 

Impôt indirect:

Les impôts indirects sont payés au moment des achats des biens et services par les clients, aux entreprises qui les reversent à l'État. Il s'agit principalement de la TVA (Taxe à la valeur ajoutée).

 

Impôt sur le revenu:

Cet impôt est assis sur le revenu des ménages. Il s'applique aux salaires, aux bénéfices industriels et commerciaux des entreprises individuelles, aux revenus financiers, fonciers, aux pensions d'un foyer fiscal comprenant le chef de famille, le conjoint, les enfants à charge et poursuivant leurs études, et toute autre personne considérée à charge. C'est un impôt progressif, c'est-à-dire dont le taux augmente avec le revenu.

(voir : Impôt, Revenu, Revenu disponible).

 

Impôt sur les sociétés:

C'est un impôt prélevé par l'État sur les bénéfices des sociétés.

(voir : Impôt).

 

 

  L’intensité capitalistique :

Pour obtenir un certain niveau de production, les entreprises doivent combiner leurs facteurs de production, travail et capital. Il existe en effet plusieurs manières pour réaliser une même quantité de produits. L’entreprise peut utiliser pour cela beaucoup de capital et relativement peu le facteur travail. Dans ce cas on parlera de combinaison productive (ou technique de production) à forte intensité capitalistique. Inversement, elle peut davantage avoir recours à la main-d’œuvre et donc utiliser relativement peu le facteur capital. Il s’agit alors d’une combinaison à faible intensité capitalistique.


Le choix de la combinaison se fait essentiellement en fonction du coût relatif du travail et du capital. Ainsi, lorsque les salaires sont relativement faibles, l’entreprise a intérêt à mettre en place des techniques peu intensives en capital, et inversement lorsque le coût du travail est relativement élevé.


J


K


L


M

Microéconomie et macroéconomie :

 

L’analyse microéconomique relève de l’individualisme méthodologique et prend pour point de départ l’analyse économique à l’échelle d’un agent économique. Elle choisit un agent type puis, pour passer aux grandeurs globales, elle propose d’agréger les décisions individuelles. A l’inverse, la macroéconomie s’intéresse aux relations entre les grandeurs globales. Donc, en macroéconomie, le point de départ est l’analyse à l’échelle de tous les agents économiques.

 

Ménage :

 

Il regroupe l’ensemble des occupants d’un même logement qu’ils aient ou non des liens de parenté et dont la fonction principale est la consommation. Un ménage peut ne comprendre qu’une seule personne.

 

 Marché:

Marché Lieu de rencontre entre l'offre et la demande d'un bien ou d'un service qui aboutit à la formation d'un prix.

(voir : Capitalisme, Prix du marché).

 

Marché des changes:

Marché sur lequel s'échangent les devises les unes contre les autres et se forment les taux de change. Ces devises sont nécessaires pour acquérir les produits étrangers. Ce lieu n'est pas toujours bien défini. C'est un réseau de bureaux de change, de banques du monde entier qui communiquent par téléphone, télex ou internet.

 

Marché du travail:

Marché sur lequel se rencontrent offreurs et demandeurs de travail. La confrontation aboutit à la fixation d'un salaire pour chaque type et niveau d'emploi. Attention à la terminologie : Les individus sont "demandeurs d'emplois", mais offreurs de travail car ils vendent leurs services sur le marché du travail. De même, les entreprises sont "offreurs d'emplois", mais demandeurs de travail. Le marché du travail est structurellement en déséquilibre car la demande d'emploi est supérieure à l'offre d'emploi ce qui crée le chômage.

(voir : Marché, Travail, Emploi, Salaire, Chômage).

 

Marché financier:

Au sens étroit, c'est le marché boursier, lieu d'échange des valeurs mobilières, principalement les actions et les obligations. De manière plus générale, c'est le marché de l'argent ou des capitaux à long terme. (voir : Marché, Action). Marché monétaire Marché de l'argent à court et à moyen terme. Le loyer de l'argent (taux d'intérêt) est fixé tous les jours en fonction de l'offre et de la demande de monnaie.

(voir : Monnaie).

 

Marché noir:

Marché parallèle sur lequel s'échangent, dans la clandestinité, des biens et des services dont les prix peuvent atteindre des  niveaux exorbitants. La loi réprime les ventes effectuées de cette manière car elles échappent totalement à la perception des taxes et des impôts.

 

Masse salariale:

Ensemble des salaires et des cotisations sociales versés au cours d'une période (mois, année) par l'employeur.

(voir : Salaire).

 

Ménage:

Ensemble des personnes qui vivent seules (célibataire, veuf, …), ou en couple, avec ou sans enfants, sous un même toit, et qui partagent les mêmes revenus. La fonction principale des ménages est la consommation et, éventuellement, la production dans le cadre d'une entreprise individuelle considérée comme appartenant aux ménages.

(voir : Agent économique, Circuit économique, Consommation finale).

 

Mondialisation:

Mouvement d'ouverture des économies nationales aux échanges économiques internationaux, qui deviennent de plus en plus importants par rapport aux échanges nationaux. A la mondialisation on associe souvent les termes de globalisation et d'internationalisation pour désigner le processus qui conduit les pays à mettre progressivement en place un marché unifié à l'échelle mondiale.

 

Monnaie:

Actif liquide qui sert à l'évaluation et au règlement des échanges. Les formes de la monnaie sont : la monnaie métallique ou monnaie divisionnaire, la monnaie fiduciaire (billets de banque) et la monnaie scripturale (écriture en compte bancaire ou postal). La quantité de monnaie en circulation, à un moment donné, est appelée la masse monétaire. Elle varie selon les besoins de l'activité économique.

 

Monopole:

Situation d'un marché sur lequel se présente un seul offreur (ou vendeur) face à un grand nombre de demandeurs (ou acheteurs).

(voir : Marché, Oligopole).

 

Monopole pur :

Forme de concurrence imparfaite dans laquelle un vendeur (offre) fait face à une multitude d’acheteurs (demande). Cet offreur fait office de price-maker (faiseur de prix) sur le marché : son offre est sans alternative car les demandeurs sont captifs. L’offreur est ici en capacité d’abuser de son pouvoir de faire le prix.

 

Monopole bilatéral :

Il s'agit d'un marché très spécial dit "de gré à gré" : deux acteurs se font face et fixent le prix au terme d'une négociation. Il n'y a donc ni price-maker, ni price-taker sur ce genre de marché.

 

 

Monopsone pur :

Un demandeur unique fait face à un grand nombre d’offreurs. Sur ce marché, le demandeur est le price-maker, puisqu'il est seul. 

 

 

Monopole contrarié :

Un offreur unique fait face à un petit nombre de demandeurs, mais l’offreur peut ne pas être le price-maker à condition que les demandeurs s’organisent pour contrebalancer le rapport de force avec l’offre. Si les demandeurs adoptent un comportement collusif, on glisse alors vers un monopole bilatéral.

 

Monopsone contrarié :

Un demandeur unique face à un petit nombre d’offreurs. Si les offreurs adoptent un comportement collusif, la capacité de price-maker du demandeur est ici contrariée.

 

 

 

Moyens de production:

Autre expression pour désigner les biens de production ou facteurs de production utilisés par l'entreprise pour pouvoir produire. Il s'agit des moyens matériels (équipements, matériels, machines, matières premières, etc.…) et des moyens humains (salariés).

(voir : Facteurs de production). 

 


N


O

 Obligation:

Valeur mobilière, titre de créance représentatif d'un emprunt contracté par un agent économique. La rémunération de l'obligation est l'intérêt déterminé au moment de l'émission (intérêt fixe ou intérêt variable).

 

Offre:

Volume de biens ou de services mis à un moment donné, à la disposition du marché afin d'être vendus.

(voir : Marché).

 

Oligopole:

Structure d'un marché dans lequel l'offre est réalisée par un petit nombre d'entreprises face à un grand nombre de  demandeurs.

(voir : Marché, Monopole). 

 

Oligopole pur :

Situation de concurrence imparfaite dans laquelle un petit nombre de vendeurs font face à une multitude d’acheteurs.

 

Oligopsone pur :

 

Un petit nombre de demandeurs fait face à un grand nombre d'offreurs. Ce sont donc les demandeurs qui font office de price-makers, à la condition expresse qu'ils adoptent un comportement collusif. En d’autres termes, il s’agit d’une entente des acteurs de la demande au sein de cet oligopsone. En revanche si les demandeurs entrent en concurrence, la situation est alors très proche de la concurrence atomistique. L’important n’est donc pas le nombre des offreurs/demandeurs mais leur comportement sur le marché.

 

Ooligopole bilatéral :

 

Un petit nombre de demandeurs fait face à un petit nombre d’offreurs. Au sein de ce marché précis, si les acteurs ont un comportement collusif, on est en situation de monopole bilatéral, s’ils ont un comportement concurrentiel il s’agit là d’un oligopole bilatéral, qui est une situation plus proche de la concurrence atomistique.


P

Plein-emploi : 

 

Utilisation optimale des ressources productives compte tenu de la meilleure technologie disponible.

 

Prélèvements obligatoires :

correspondent à l’ensemble des « versements effectifs opérés par tous les agents économiques au secteur des administrations publiques dès lors que ces versements résultent, non d’une décision de l’agent économique qui les acquitte, mais d’un processus collectif et que ces versements sont sans contrepartie directe.

C'est donc l'Ensemble des sommes que les ménages et les entreprises doivent verser obligatoirement à l'État et aux organismes sociaux. Ils comprennent les prélèvements fiscaux (les impôts) et les prélèvements sociaux (les cotisations sociales).

(voir : Impôt, Cotisation sociale).  

 

Production :

est un acte de création de richesses (en biens et services) mais qui renvoie à un processus de combinaison des différents facteurs de production (capital, travail, terre)

 

Le progrès technique :

D’après Robert SOLOW il y a un autre facteur de production qui est le progrès technique.

Le progrès technique peut se définir comme l’application de nouvelles techniques par l’entreprise pour améliorer les modalités de production ou créer des produits nouveaux. L’utilisation du progrès technique permet à l’entreprise d’accroitre sa productivité.

 

Patrimoine:

Ensemble des avoirs (biens, créances) d'un agent économique. La valeur nette du patrimoine est donnée par la différence entre les avoirs et les dettes que l'on peut évaluer en argent. Le patrimoine d'un ménage évolue au cours du temps en fonction de l'épargne et des prix, de gain d'argent lié à des jeux ou à un héritage, ou encore à un fort endettement. Le patrimoine d'une entreprise évolue avec le développement de l'activité, des bénéfices de celle-ci.Le patrimoine est à considérer comme un stock, alors que l'épargne est un flux.

(voir : Revenu du capital).

 

P.I.B.(Produit intérieur brut):

Défini comme la somme des valeurs ajoutées réalisées par toutes les entreprises présentes sur le territoire national, quelle que soit leur nationalité. On distingue le PIB marchand évalué au prix du marché, et le PIB non marchand évalué au coût des facteurs. 

(voir : Croissance). 

 

Politique économique et sociale:

Action de l'État se traduisant par la définition d'objectifs économiques et sociaux et la mise en œuvre des moyens nécessaires pour les atteindre. 

 

Population active:

Ensemble des personnes exerçant effectivement une activité rémunérée ainsi que ceux qui, en âge de travailler et disponible, recherchent activement un travail rémunéré.

(voir : Travail, Emploi).

 

Pouvoir d'achat:

Quantité de biens et services qu'un ménage peut acquérir à partir de son revenu disponible. Le pouvoir d'achat dépend non seulement du revenu mais également des prix (dont l'évolution est mesurée par l'indice des prix).

(voir : Revenu, Revenu disponible, Prix).

 

Prestations sociales:

Les prestations sociales sont des versements effectués au profit des ménages, par les administrations, les organismes de Sécurité sociale. Les prestations sociales peuvent être fournies en espèces et constituent des revenus sociaux (allocations familiales, allocations logement, allocations chômage, etc.…) ou en nature (remboursement de frais médicaux). Les prestations sociales visent à protéger les ménages contre les risques maladie, invalidité, vieillesse, chômage.

(voir : Revenus sociaux).

 

Prix:

Valeur d'échange des biens et des services sur le marché.

(voir : Marché, Prix du marché).

 

Prix du marché:

Prix d'équilibre qui est celui pour lequel l'offre est égale à la demande. A ce prix, les quantités offertes sont égales aux quantités demandées. Il permet de réaliser le maximum d'échanges sur le marché.

(voir : Marché).

 

Production:

Activité de création d'un bien ou d'un service propre à satisfaire un besoin. La production est l'activité principale de l'entreprise. La production nationale est l'ensemble des biens et des services marchands et non marchands produits par l'Économie nationale pendant une durée déterminée.

(voir : Croissance, PIB, Productivité, Progrès technique).

 

Production marchande:

C'est la production de biens et services qui s'effectue sur un marché et qui est destinée à la vente.

(voir : Production, Marché).

 

Production non marchande:

C'est la production de services publics gratuits réalisée par les administrations, offerts aux agents économiques hors marché.  (Éducation Nationale, Police, Santé, etc.).

(voir : Production, Service).

 

Productivité:

Rapport entre, au numérateur, une quantité produite A, au dénominateur la quantité B des facteurs de production utilisée (travail+capital). L'augmentation de la productivité du travail peut être obtenue par une modernisation des équipements, une nouvelle organisation du travail plus efficace, une évolution des qualifications des personnels par une meilleure formation. Lorsque avec les mêmes moyens matériels et humains, à plus forte raison avec une réduction de ces mêmes moyens, l'entreprise obtient une augmentation des quantités produites, alors elle réalise des gains de productivité. Il en est toujours ainsi, dès lors que le rapport A/B augmente. De manière plus générale, pour une Economie nationale, les gains de productivité s'obtiennent lorsque le volume de la production augmente plus vite que le volume des moyens mis en œuvre pour obtenir cette production. La productivité mesure l'efficacité des facteurs de production (travail, capital).

(voir : Facteurs de production, Production, Croissance).

 

Profit:

Excédent qui résulte de l' activité de l'entreprise, obtenu par différence entre les recettes et les coûts de production et de distribution de ses biens et services.

 

Protection sociale:

Elle est assurée principalement par la Sécurité sociale. Elle ne bénéficie, en principe, qu'à ceux qui ont cotisé dans les caisses de Sécurité sociale. Depuis le 1er janvier 2000, est entré en vigueur le principe de l'universalité des soins selon lequel plus personne ne doit être écartée de la protection sociale minimum, même ceux qui n'ont pas cotisé ou n'ont pas pu cotiser.

(voir : Sécurité sociale). 

 

 

 

 


Q


R

Les ressources humaines : 

Elles représentent la force de travail constituée par l’ensemble des individus en âge d’exercer un travail (ou emploi) rémunéré et pouvant prendre part à l’activité de transformation de la nature, avec leur capacité physique, leur savoir et leur savoir- faire

 

Les ressources naturelles : 

Sont les matières premières, disponibles à l’état brut (richesses qui gisent au niveau du sol, du sous-sol ou dans les fonds marins), que les hommes doivent transformer et adapter à leurs besoins.

 

 

Redistribution des revenus :

a pour objectif de corriger certaines inégalités dans la répartition des revenus. La justification de la réduction des inégalités relèvent de différentes considérations, d'ordre éthique, moral, philosophique d'une part, aussi bien qu'économique ou politique d'autre part.

La redistribution est l'ensemble des opérations de répartition des richesses produites réalisées par l'État. Elle s'effectue soit sous forme de versements de prestations sociales, soit sous forme de revenus sociaux (incluant les prestations sociales auxquelles peuvent s'ajouter d'autres types de ressources telles que le RMI). C'est grâce aux impôts et taxes collectés par l'État et aux cotisations sociales versées à la Sécurité sociale que cette répartition peut s'effectuer.

(voir : Prestations sociales, Revenus sociaux, Impôt, Cotisation sociale).

 

Reste du monde:

Le reste du monde ou Extérieur, est un agent économique fictif constitué par tous les échanges économiques des résidents (ménages, entreprises, banques) avec les non résidents.

(voir : Extérieur).

 

Revenu:

Dans un sens restreint, le revenu est l'ensemble des ressources régulières d'un ménage qui résulte soit d'une activité économique (revenu du travail), soit de la perception de prestations sociales (revenus sociaux). Les principales catégories de revenu sont le salaire, le profit, l'intérêt, la rente, les prestations familiales. De manière plus générale, le revenu est un flux de ressources issu de la production et perçu par les agents économiques (entreprises, ménages, administrations, institutions financières).

(voir : Ménage).

 

Revenu disponible:

Le revenu disponible est celui qui est effectivement à la disposition des ménages pour consommer et épargner. Il est obtenu à partir du revenu primaire duquel il faut retrancher les prélèvements obligatoires, à savoir les impôts et les cotisations sociales, et ajouter les revenus sociaux.

(voir : Revenus primaires, Prélèvements obligatoires, Revenus sociaux).

 

Revenu du capital:

Revenus perçus par les ménages liés à la détention d'un capital (loyer, intérêt). On utilise également l'expression revenu du patrimoine.

(voir : Capital, Patrimoine).

 

Revenu du travail:

Revenus perçus par les ménages en raison de l'exercice d'une activité économique rémunérée (salaires, indemnités, traitements, honoraires, etc.). (voir : Travail).

 

Revenus primaires:

Revenus perçus par les ménages comprenant les revenus du travail et les revenus du capital.

(voir : Revenu, Ménage).

 

Revenus sociaux:

Revenus versés à des ménages qui ne sont pas la contrepartie d'un travail, mais liés à une situation sociale donnée telle que la maladie, l'accident de travail, le chômage, la retraite. Issus de la redistribution (on les appelle encore revenus de transferts), ils sont constitués par les prestations familiales, les allocations chômage, les retraites... 

 

 


S

 

Sous-emploi : 

Utilisation incomplète ou inefficace des ressources productives compte tenu de la meilleure technologie disponible.

 

Salaire:

Rémunération versée au salarié par l'employeur en contrepartie de son travail. (voir : Revenu).

  

Subvention :

dans le même ordre d’idées et dans le cadre de sa fonction de facilitateur (soutenir certaines entreprises ou certaines activités) d’une part et de « redistributeur » ( en soutenant certaines catégories sociales) ،d’autre part, l’Etat verse des subventions, considérés comme des transferts courants sans contrepartie.

 

Secteur d'activité:

D'une part, selon la nature des activités économiques, on distingue trois secteurs : le secteur primaire (pêche, agriculture, industries extractives des matières du sous-sol), le secteur secondaire (industries de transformation, bâtiments et travaux publics), le secteur tertiaire (commerce, services, transports) ; d'autre part, selon les acteurs économiques qui les produisent, il est généralement retenu la classification en deux secteurs : le secteur privé (entreprises privées) et le secteur public (entreprises publiques et administrations publiques). 

 

Secteuprimaire:

 (agriculture au sens large, y compris sylviculturepêche,…). On associe aussi à ce secteur les diverses activités minières en vue de l’extraction des produits du sous-sol.

Secteusecondaire:

 qui englobe principalement les industries manufacturières,  auxquelles on adjoint le secteur du BTP (bâtiments et travaux publics).

 

Secteur tertiaire:

 qui regroupe  tous les secteurs productifs de services financiers (banques et assurances) et non financiers (santé, éducation, transports, restauration, hôtellerie, commerce,…).

 

Secteur public:

Ensemble des entreprises publiques et semi-publiques dans lesquelles l'État exerce une influence prépondérante. Font partie aussi du secteur public, les administrations publiques (L'État et les différents ministères, les organismes de Sécurité sociale), les administrations publiques régionales, départementales et communales (préfecture, mairie).

 

Sécurité sociale:

Ensemble des administrations dont l'objet est le versement de prestations sociales à partir des cotisations sociales provenant des assurés sociaux. Les différentes caisses du régime général versent des prestations liées aux risques maladie, vieillesse, invalidité, chômage et les prestations familiales.

(voir : Prestations sociales, Cotisation sociale).

 

Service:

Prestation en travail fournie à un agent économique en vue de satisfaire un besoin individuel ou collectif. Le service est dit marchand lorsque pour l'obtenir, il faut en payer le prix. Il est non marchand lorsque le service est public, d'intérêt général, et fourni gratuitement à la collectivité, ou pour une somme relativement modeste.

 

Services collectifs:

Services rendus à titre gratuit par les administrations publiques et privées. Leur financement est assuré principalement par les impôts. 

 

Société-mère:

 

Une société mère est une société qui possède une ou plusieurs filiales, c’est-à-dire qui détient plus de 50 % du capital d'autres sociétés. L'ensemble de ces sociétés constitue ce que l'on appelle un « groupe d'entreprises » ; « La notion de contrôle majoritaire permet de définir une société mère d'un groupe ».

  


T

     Taille (ou dimension économique) des entreprises:

Trois critères sont généralement utilisés pour la mesurer : le chiffre d’affaires de l’entreprise, son capital social et le nombre des salariés employés. L’application ces critères de mesure  conduit à distinguer les TPE, les petites entreprises PE, les PME et les grandes entreprises.

Transferts sociaux:

Ensemble des prélèvements et des versements effectués par le système de protection sociale.

(voir : Protection sociale).

 

Travail:

Ensemble des activités économiques, intellectuelles et manuelles, organisées et coordonnées par les hommes, en vue de produire des biens et des services. Plus simplement, activité rémunérée en vue de produire des biens et services répondant aux besoins des individus.

(voir : Emploi, Facteurs de production, Productivité). 


U


V

Valeur ajoutée :

 

Valeur ajoutée Richesse nouvelle créée par l'entreprise au cours de sa production. Elle se mesure par la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires qu'a exigé cette production. (voir : Production, PIB, Consommation intermédiaire).

 


W


X


Y


Z